3 candidats et une alliance large
Jacqueline de Quattro, Pascal Broulis et Philippe Leuba seront les candidats du PLR vaudois pour l’élection au Conseil d’Etat, dont le premier tour est prévu le 30 avril 2017. Les délégués vaudois, réunis au Chenit, dans la Vallée de Joux, ont plébiscité leurs candidatures. Les trois conseillers d’Etat avaient fait part au parti et aux mé- dias de leur volonté de se lancer pour un nouveau mandat. Leur bilan et leur volonté de défendre des dossiers compliqués et essentiels pour le canton ont été salués. Les délégués ont également approuvé la proposition de présenter uniquement trois candidats PLR lors de cette élection (par 200 voix pour, 1 contre et 3 abstentions). L’objectif du PLR, évoqué depuis plusieurs mois, consiste à reprendre la majorité en soudant une large alliance avec les partis du centre-droite. Cette alliance a été soutenue à l’unanimité par les délégués. Fidèle à sa ligne, le PLR Vaud partira donc avec trois candidats qu’il espère voir sur un ticket du centre-droite. Les discussions entre les partis se poursuivront après les Congrès respectifs de chacun. Fort de ses décisions, le PLR est désormais à l’écoute des autres formations. Quant à la liste des candidats au Grand Conseil, elle sera validée lors d’un congrès ultérieur, les sections et les arrondissements travaillant aujourd’hui à la constitution des différentes listes.
Sortir du nucléaire : oui, mais avec pragmatisme
Par 205 NON, 5 OUI et 2 abstentions, les délégués vaudois ont rejeté l’initiative populaire fédérale « pour la sortie programmée de l’énergie nucléaire ». L’initiative des Verts, soumise au peuple le 27 novembre prochain, souhaite imposer la fermeture des 5 centrales nucléaires que nous possédons dans un délai de 45 ans après leur première mise en service. Cela signifierait que 3 de nos centrales nucléaires devraient être débranchées l’année prochaine (Beznau I, II et Mühleberg – dont l’arrêt a déjà été annoncé pour 2019) et les deux plus récentes, Gösgen et Leibstadt, d’ici respectivement 8 et 13 ans. L’espace-temps dont nous disposons pour remplacer ces infrastructures, qui produisent près de 40% de l’électricité suisse, est plus que court. Il est même impossible à tenir ! En diabolisant le nucléaire, Les Verts court-circuitent l’équilibre de la Stratégie énergétique 2050 qui pré- voit déjà une sortie progressive du nucléaire.
Contacts
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