APPROVISIONNMENT ENERGETIQUE : Eco2 propose un véritable « plan Marshall » pour permettre à la Suisse de sortir du nucléaire actuel et de neutraliser à terme ses 2500 tonnes de déchets nucléaires.

Après 2 ans de travail le groupe PLR ECO2 communique les conclusions de son étude :

  • La proposition d’un mix techniquement réaliste et économiquement supportable.
  • Les coûts financiers des différentes mesures
  • Dans le domaine de la recherche nucléaire, la Suisse doit continuer d’investir au niveau national (ex EPFL) et au niveau international uniquement dans les projets visant à neutraliser les déchets

L’institut GFS à Berne a dévoilé les résultats de son dernier sondage effectué sur un échantillon de plus de 1000 personnes concernant le positionnement des suisses face au nucléaire. Ce sondage a mis en lumière que les suisses sont, à plus de 62%, opposés à une sortie précipitée du nucléaire. En outre, 84% des sondés ne veulent pas de décision précipitée en matière de nucléaire, mais la recherche de solutions.

Les conclusions du travail d’Eco2 vont tout à fait dans le sens des préoccupations des suisses, puisqu’Eco2 ne prône pas l’arrêt précipité du nucléaire, mais souhaite renoncer à remplacer les centrales nucléaires actuelles par des centrales de la génération technologique actuelle. En effet, se passer de centrales nucléaires une fois leur délai d’exploitation échu est possible en Suisse, grâce à un mix d’approvisionnement énergétique, mais à condition de bénéficier d’un investissement colossal. En effet, afin de ne pas souffrir de pénurie d’approvisionnement les investissements représentent un véritable plan Marshall en matière énergétique et atteignent la somme de 100 milliards sur 25 ans.

Un mix d’approvisionnement en électrictié pour combler les 40% d’approvisionnement électrique que produit actuellement le nucléaire en Suisse s’articluerait comme suit :

Un effort soutenu devra être envisagé en matière d’économie d’énergie et de solaire. En effet, ces deux éléments, notamment la suppression à terme du chauffage électrique et le solaire photovoltaique peuvent contribuer à plus des 2/3 à la compensation du courant nucléaire. En outre, pour assurer un 14% de production électrique photovoltaique, il faut équiper l’équivalent de 38% des toitures bien exposées. (tous les détails des chiffres dans le dossier de presse du 06.05.11).

Les CHF 100 milliards d’investissement devisés correspondent à la mise en place de nouvelles sources d’énergie renouvelable, à la réalisation de programmes d’économies d’énergie, mais aussi au développement des infrastructures permettant le fonctionnment du réseau et le stockage des énergies produites de manière non continue.

En parallèle de cet approvisionnement réaliste, la Suisse ne peut pas arrêter toute recherche dans le domaine nucléaire ceci afin d’optimiser le traitement de ses déchets qui restent, pour l’heure, actifs encore des dizaines de milliers d’années. Les déchets suisses existent, il faut donc chercher des solutions responsables et réalistes. C’est pourquoi, la Suisse doit participer aux projets internationaux de recherche visant à développer des technologies permettant de neutraliser les déchets et poursuivre ses recherches nationales. Plusieurs pistes existent, certaines sont déjà en phase d’expérimentation. Par exemple, la technologie basée les ondes de combustion.

Pour ECO2, les déchets ne doivent pas donc être enterrés, mais conservés de manière à pouvoir être recyclés dans les procédés disponibles à l’horizon 2050.


Contacts

Charles-Denis Perrin, Président d’Eco2- PLR.Les Libéraux-Radicaux +41 79 447 21 38
Nicolas Tripet, Secrétaire d’Eco2-PLR.Les Libéraux-Radicaux +41 79 702 30 15