Non au RBI : la Suisse refuse l’idée d’un revenu sans conditions
Avec plus de 77.1% de voix opposées (75% dans le canton de Vaud), ce ne sont pas des milliards qui sont tombés du ciel, comme l’aurait souhaité l’initiative « pour un revenu de base inconditionnel », mais bien une pluie de NON. Après le rejet en 2014 d’un salaire minimum, à plus de 73% des voix, ce net refus prouve une fois de plus, s’il le fallait encore, combien la population est ancrée dans la réalité et qu’elle tient aux valeurs de responsabilité et du travail. Le RBI n’était tout simplement pas finançable. Ce NON vient allonger la longue liste de défaites des projets idéalistes et irréalisables de la gauche. La réponse des urnes est pour la gauche une nouvelle fois sans appel.
Oui important à une accélération des procédures d’asile
La Suisse pourra désormais faire face aux défis de l’immigration avec plus d’efficacité : un traitement des dossiers plus rapide et respectueux de notre droit humanitaire. Après plusieurs rejets populaires dans ce domaine, la population donne à l’Etat les outils pour ré- pondre à l’immigration que l’Europe connaît aujourd’hui. Les 73.5% de refus de l’initiative UDC (74% dans le canton de Vaud) marque la confiance de la population envers le gouvernement et la nécessité de trouver des solutions dans un contexte européen compliqué.
Non à l’initiative « vache à lait » : en route pour FORTA
Par plus de 77% des voix, les Vaudois ont rejeté l’initiative « pour un financement équitable des transports ». Un résultat franc qui satisfait le PLR. Non, la route n’est pas la vache à lait du rail. Elle mérite un financement pérenne, mais ce dernier ne doit pas se faire au détriment du rail ou d’économies dans des domaines comme la sécurité ou la formation. Le rejet de l’initiative « vache à lait », permet aux Chambres fédérales de terminer l’important dossier du nouveau fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération FORTA, le pendant du FAIF pour la route. Le projet a déjà été adopté par le Conseil des Etats le 15 mars dernier, grâce au travail du Conseiller aux Etats, Olivier Français, et doit encore passer entre les mains de la Chambre basse. Le PLR restera attentif au vote et espère une rapide mise en œuvre, pour un juste financement des transports. Le résultat d’aujourd’hui constitue une confiance dans le travail des parlementaires fédéraux.
Oui au diagnostic préimplantatoire :
Deux ans plus tard, les Suisses ont confirmé leur vote au sujet du diagnostic préimplantatoire. Alors qu’ils disaient Oui en 2014 à plus de 84% à l’introduction du diagnostic préim- plantatoire dans la constitution, ils ont aujourd’hui validé la loi d’application par 62.4% des voix. Le OUI est encore plus important dans le canton de Vaud (85%). Rejetant ainsi le diable que les opposants au projet ont peint sur la muraille pendant la campagne, la Suisse se dote enfin d’une loi moderne, qui permettra aux parents qui ont recours à la procréation médicalement assistée de bénéficier d’un examen de l’embryon avant que celui-ci ne soit implanté dans la mère. La Suisse rejoint ainsi ses voisins sur la liste des pays où le DPI est autorisé.
Un Non pour le bien des services publics
Par une large majorité (67.6% de NON) la population n’est pas tombée dans le panneau de l’intitulé simpliste de l’initiative « pro service public ». Un score encore plus grand dans le canton de Vaud avec 72% de NON. Vouloir ajuster les salaires de tous les collaborateurs des CFF, de la Poste et de Swisscom à ceux du personnel de l’administration fédéral n’a pas trouvé grâce aux yeux des citoyens Suisses, conscients que ce n’est pas ainsi, ni en privant la Confédération de ressources financières, que le service public deviendra encore plus performant. Le subventionnement croisé, une stratégie à long terme, la capacité d’adapter les services aux besoins, la recherche et l’innovation : voilà les clés du succès
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