Non à l’initiative – pas d’expérimentations en période de récession. 

La grande majorité des entreprises suisses se comporte correctement et de manière responsable à l'étranger. L'initiative pour des entreprises responsables crée des polémiques avec des cas isolés et fait planer la suspicion sur l'ensemble de l'économie. Elle veut introduire la notion de responsabilité automatique pour toutes les activités basées à l’étranger d'une entreprise, jusqu'au dernier fournisseur, si ce dernier ne peut à tout moment apporter la preuve complète du respect de son devoir de diligence. Cette initiative doit être clairement rejetée, surtout en période de récession. Le PLR soutient, en revanche, le contre-projet équilibré proposé par la conférence de conciliation et adopté par le Conseil national aujourd'hui. Même sans clause de responsabilité, cela créera une réglementation très efficace, répondant aux standards internationaux, mais sans exposer les entreprises au risque de chantage de l'étranger. Il reste maintenant au Conseil des États à valider définitivement, demain, le contre-projet, qui sera ainsi automatiquement adopté.

Le Conseil national a approuvé, aujourd’hui, le contre-projet à l’initiative pour des entreprises responsables, élaboré sous l’impulsion du Conseil fédéral. Ce texte reprend les préoccupations de l'initiative et représente un net progrès par rapport à la situation juridique actuelle. Il est basé sur des normes internationales, telles que la réglementation de l'UE, et comprend des obligations de responsabilité et de diligence raisonnables, notamment en ce qui concerne le travail des enfants et les minéraux provenant de zones de conflit. Même sans clause de responsabilité, il s’agit d’une réglementation très efficace, qui n’expose toutefois pas les entreprises au risque de chantage de l'étranger. Si le Conseil des États valide, demain, la proposition de la conférence de conciliation, le PLR mettra tout en œuvre afin de soutenir ce contre-projet et rejeter l’initiative dans le cadre de la votation populaire.  

Non à l’initiative – des milliers d’entreprises sont concernées

L’initiative prévoit une responsabilité automatique pour toutes les activités étrangères d'une entreprise, jusqu'au dernier fournisseur, à moins que ce dernier ne puisse prouver qu'il a à tout moment pleinement respecté son devoir de diligence. Une telle preuve n'est guère réaliste. L'initiative inscrirait dans la Constitution une présomption de culpabilité à l'encontre de toutes les entreprises suisses. Les initiants évoquent toujours les grandes multinationales, mais des milliers d'entreprises seraient touchées, dont d'innombrables PME, comme le montrent clairement les études. Nous ne pouvons pas nous permettre de lancer de telles expérimentations dans des périodes de récession comme celle que nous nous apprêtons à affronter. 

PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.