Un budget 2019 qui ne convainc pas, même au sein de la majorité de gauche

Les budgets se suivent et se ressemblent. Quoi que ! Mercredi, la majorité de gauche s’est étiolée et son soutien au budget s’est amaigri. Au final, les budgets des directions n’ont été acceptés qu’à de maigres majorités. Jamais la majorité absolue n’a été atteinte, les scores ne rassemblant même pas l’ensemble de la gauche.

L’édition 2019, aura même livré quelques moments pour le moins étonnants. Que l’extrême gauche vienne avec une foison d’amendements, qui cumulés auraient représenté environ 7 mios de charges supplémentaires, n’est pas, en soit, surprenant. Cela ne fait que confirmer son approche irresponsable des finances, ignorant la gravité de la dette et des déficits déjà existants comptes après budgets.

Plus étonnant en revanche, ce sont ses attaques à l’encontre de la RFFA qui doit pourtant permettre à la ville d’espérer un certain nombre de compensations fédérales bienvenues. En souhaitant ne pas augmenter les effectifs de polices, malgré une présence dans les rues qui porte ses fruits, l’extrême gauche continue à marquer sa défiance idéologique envers toute sécurité.

Ce budget aura aussi été l’occasion d’observer la farouche opposition du PS face aux velléités de leurs alliés. Notamment lorsqu’il s’est agi de retirer du budget un amendement accepté en commission sur la gratuité des transports publics pour les apprentis.

Enfin, ce n’est que grâce à la Cofin, que nous avons constaté que, contrairement à ce qui avait été annoncé, le taux d’encadrement de l’accueil parascolaire devait baisser, en anticipation des mesures de réorganisation de ce secteur. On ne savait donc pas très bien, s’il fallait se fonder sur ce que la municipalité avait dit, ou sur ce que la municipalité avait inscrit dans son budget. Le tout alors que le municipal en charge appartient à l’extrême gauche. Selon ses propos, le Conseil a pu comprendre que cette mesure ne devait être comprise que comme un calcul pessimiste. Pire, cette ligne n’aurait pas fait l’objet d’une « décision officielle ». C’est donc l’extrême gauche qui a rattrapé le manque de décision officielle de son municipal et le PS qui a dû rétropédaler pour faire correspondre la parole municipale à ses actes.

Dans ce contexte où la majorité de gauche ne parvient pas à s’entendre, le PLR Lausannois n’a pas eu d’autres choix que de s’abstenir.

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