SolidaritéS dérape et décrédibilise le débat politique

La Gauche confond « ballade citoyenne » et chasse aux sorcières

En pleine campagne sur les votations du 30 novembre et de l’initiative contre les forfaits fiscaux, le parti d’extrême gauche SolidaritéS a choisi l’action coup de poing plutôt que le débat démocratique. En rendant « visite » à une Montreusienne au bénéfice de cette forme d’imposition, SolidaritéS montre un visage de la politique que le PLR pensait disparu : la chasse aux sorcières. Aller molester une dame de 87 ans, chez elle, n’a rien à voir avec le dé- bat d’idée. Le PLR.Les Libéraux-Radicaux appelle les partis responsables du canton à mener le « combat » par la discussion et la conviction plutôt que de chercher des boucs émissaires qui, soit dit en passant, financent largement la politique sociale du canton. Ce n’est que dans le débat d’idées que les partis maintiendront la crédibilité du monde politique.

Le député Jean-Michel Dolivo, présent lors de cette action, devrait connaître les limites de son acte, lui qui officie comme avocat dans le privé. Par cette action, l’extrême gauche, pourtant si prompte à défendre certaines catégories de la population et certains droits inaliénables, montre que tout le monde n’est pas égal à ses yeux, quand bien même ils respectent les lois. Pire, elle cautionne la stigmatisation comme outil politique. On imagine les dérives qu’un tel acte pourrait engendrer pour d’autres initiatives sensibles comme celles sur l’immigration. Avec cette action SolidaritéS décrédibilise l’ensemble des partis politiques, à l’heure où ceux-ci doivent au contraire montrer l’importance de la politique, quand la population est appelée à se prononcer tous les trois mois sur de nombreux sujets de votation.

SolidaritéS manque-t-il d’arguments pour profiter de telle méthode afin de justifier la publication d’un communiqué ? Il convient également de souligner que ledit communiqué appuyait son acte sur la base d’informations non contrôlées et orientées. Rappelons que les personnes aux bénéfices de forfaits paient des impôts ans leur pays d’origine – il n’y a donc aucune évasion fiscale -, et s’acquittent également d’impôts en Suisse dans l’intérêt de tous. De plus, SolidaritéS choisit de stigmatiser une dame qui, par ailleurs, est présidente d’une fondation qui soutient la recherche scientifique, le domaine artistique et les beaux-arts. Par de tels actes, l’extrême gauche instaure un climat délétère qui ne conduira qu’à une seule conclusion : le départ de ces étrangers qui participent à la richesse du canton. Le PLR réitère donc son appel au calme et invite SolidaritéS aux nombreux débats organisés dans le canton, seuls outils responsables pour faire passer ses convictions.


Contacts

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