Second tour : le canton mérite un équilibre politique

Olivier Français, le candidat de tout le centre-droite

« Toute la population fribourgeoise doit être représentée aux Etats, pas que la droite!» Les propos de Christian Levrat dans La Liberté, appliqués au contexte vaudois, sonnent juste. Toute la population vaudoise doit être représentée aux Etats, pas que la gauche ! Ce dimanche, le canton de Vaud aura la chance de pouvoir rétablir une représentation politique équilibrée au Conseil des Etats. Fort des résultats vaudois obtenus au Conseil national, le centre-droite dispose avec Olivier Français d’un candidat qui, de par son expérience dans un exécutif et au Conseil national, sait trouver des compromis et a toujours travaillé pour des projets dans l’intérêt de l’ensemble de la population. Les sections du PLR, soutenues par le PDC, des élus et des sections de l’UDC, mobilisent depuis presque trois semaines la population afin de maté- rialiser cette belle opportunité pour le canton. Face au dédain affiché par les candidats de la gauche, le PLR Vaud souhaite rappeler quelques points :

L’équilibre : Avec 11 sièges sur 18, le centre-droite a clairement été plébiscité par la population vaudoise le 18 octobre, au contraire de la gauche. Cette représentation doit également être reportée au Conseil des Etats. Depuis huit ans, nos deux représentants sont issus de la gauche. Cette même gauche qui, il y a une vingtaine d’années, se plaignait d’une majorité de centre-droite non représentative à la Chambre Haute. Même si c’est avant tout un vote de personnalités qui définit les élus pour les Etats, il ne faut pas balayer de la main la question de la force des partis. Avec deux élus de gauche, comprenant un Vert dont le parti pèse uniquement 11% dans le canton, la surreprésentation est flagrante.

Défense du canton : Le Conseil des Etats existe avant tout pour donner une voix aux cantons qui sont un échelon essentiel au Fédéralisme, afin qu’ils puissent défendre leurs intérêts. On a du mal à croire que la gauche, qui n’est par essence pas fédéraliste – se référer à ses initiatives toutes centralisatrices - et qui, de par ses positions, sacrifie les intérêts du canton sur l’autel des intérêts partisans, sache assurer la prospérité de notre région. En effet, d’un côté, elle soutient la réforme de la fiscalité des entreprises III dans le canton de Vaud, de l’autre, elle menace de lancer un référendum à l’échelle nationale. Et que dire de Mme Savary qui a soutenu l’initiative contre les forfaits fiscaux et de l’opposition de M. Recordon au développement de l’armée ? Armée que le PS souhaite carrément supprimer !

En phase avec la population vaudoise : Contrairement à ce que M. Recordon prétend, c’est le PLR Vaud qui est au plus près de la population lors des votations populaires. Sur 41 scrutins en 4 ans, le PLR Vaud est dans 76% des cas en phase avec les Vaudoises et les Vaudois, 73% pour le PS et … 66% pour les Verts. Enfin, la gauche a surtout perdu l’ensemble de ses propres initiatives lancées à l’échelle nationale. Si nous saluons le fait que M. Recordon soutienne un retour à une fiscalité agricole modérée, nous lui signalons que le processus de retour à la normale est avant tout le fruit du travail d’élus du PLR. Que ce soit dans le canton de Vaud, avec le député Alexandre Berthoud, ou à Berne avec le conseiller national Olivier Feller. La récupération politique n’est pas bien loin. Le monde agricole n’est pas dupe, lui qui subit la politique de la gauche, Verts en tête, qui n’a de cesse de rendre l’aménagement du territoire, le travail administratif et les normes écologiques plus contraignants. Pour paraphraser le Conseiller d’Etat en charge de l’agriculture, Philippe Leuba, la politique agricole s’est trop concentrée sur les petites fleurs. Il faut que le balancier revienne au centre et que soit renforcé le caractère productif de l’agriculture suisse.

Enfin, quand bien même Olivier Français a démontré ses compétences et ses efforts pour l’ensemble de la population en matière de transports, les deux candidats semblent vouloir faire croire qu’ils maî- trisent mieux ce dossier. Ils oublient que la défense de la troisième voie et avant tout à mettre au cré- dit d’Olivier Français et de Pascal Broulis, alors même que le conseiller d’Etat vaudois en charge du dossier était un Vert. En repoussant le dossier Forta, les deux candidats de la gauche font prendre un retard considérable au dossier des agglomérations. Enfin, leur volonté atavique d’opposer rail et route est dommageable à grand nombre de Vaudois, qui n’ont pas d’autre choix que de se déplacer en voiture plutôt que de profiter des transports publics.

Modération : Les profils des trois derniers candidats pour le second tour du 8 novembre sont transparents. Un classement analysant les votes de nos sénateurs actuels a démontré que leur position se trouvait à la gauche des 46 élus de cette Chambre. Pour ne pas dire, à l’extrême gauche pour Luc Recordon. Est-ce vraiment représentatif de l’intérêt des vaudois et des besoins du canton à Berne ? La position d’Olivier Français au Conseil National est, quant à elle, clairement située au centre de l’échiquier politique.

Aujourd’hui, un équilibre à la vaudoise est nécessaire : le canton doit avoir une représentante ou un représentant de la gauche et un du centre-droite. La population sera ainsi justement représentée !

Dimanche 8 novembre : Le PLR Vaud tiendra son stamm électoral au secrétariat du parti dès 11h et durant l’après-midi. Le Président, Frédéric Borloz, le Secrétaire général, Philippe Miauton, ainsi qu’Olivier Français, entre autres, se tiendront à disposition des médias.


Contacts

Frédéric Borloz, président du PLR Vaud, +41 79 204 43 30
Philippe Miauton, Secrétaire général du PLR Vaud, +41 79 277 68 41