Qui est Bernard Degex ?

Dans la mini-série "Qui est ... ?" nous présentons nos six candidats à la municipalité. Nous leur avons posé quelques questions. Découvrez ici les réponses de Bernard Degex.

Qui êtes-vous ?

Mon nom est Bernard Degex, j’ai 58 ans, 4 grands enfants et 3 petits-enfants.

Je suis originaire de Prahins (Vaud) devenu Donneloye après une fusion de communes ( si, si, …) et je suis né à Lausanne où j’ai vécu jusqu’en 1988. Je suis venu m’établir en 1989 à Blonay pour retrouver celle qui deviendra mon épouse en 1991.

Impliqué dès 1990 dans les sociétés locales, je le suis encore actuellement.

 

Quel est votre parcours ?

Après un apprentissage d’électronicien, j’ai poursuivi ma formation dans le domaine de l’informatique (Ecole d’ingénieur à Yverdon, Diplôme de programmeur COBOL, Brevet Fédéral d’Opérateur multimédia).

Après avoir créé ma propre entreprise pour développer et créer de nombreux projets novateurs (jeux télévisuels, bornes interactives pour le Montreux Jazz, Radios locales, …), j’ai été responsable d’un Établissement temporaire subventionné à la Ville de Lausanne. J’ai ensuite été Secrétaire général d’une association professionnelle des médias, puis directeur du Montreux Volley Masters. Je suis actuellement directeur à temps partiel de l’association ESPAS à Lausanne, association qui vient en aide aux personnes victimes d’abus sexuels.

Dans le cadre de diverses formations continues, je mentionnerai l’obtention d’un Diplôme Exécutif en actions publiques (Institut Des Hautes Études en Administrations Publique, UNIL) et une récente formation (juin 2020) de Scrum Master, méthode AGILE de gestion de projets collaborative et participative.

 

Qu’est-ce qui vous a amené à la politique ?

Entré en politique en 1994 au Conseil communal, je n’ai eu cesse de m’intéresser à la « chose publique » et aux actions à mener pour répondre aux exigences légales, mais aussi pour trouver de nouvelles prestations et/ou infrastructures à proposer à notre collectivité, aussi bien pour répondre à des attentes que parfois pour anticiper des demandes.

La réponse à ma frustration de ne pas pouvoir faire aboutir des projets a été trouvée lors de mon élection à la Municipalité de Blonay, dès le 1er janvier 2002. Cela fera donc 20 années de Municipalité consacrées à notre collectivité à la fin de cette année.

Défenseur de la fusion de la première heure, j’ai participé à des réflexions déjà dans la fin des années 2000. J’ai réussi un diplôme en actions publiques en 2009 à l’IDHEAP, dont le travail final était consacré à la fusion de Blonay et de St-Légier-La Chiésaz, c’est dire… Puis actif contre la fusion des dix communes de la Riviera, j’ai eu l’occasion très tôt de positionner nos deux communes, en collaboration étroite avec Alain Bovay, dans une vision fusionnelle. L’étape ultime ayant été franchie en septembre 2020, je me sens tout à fait légitimé d’accompagner ce changement pour démarrer notre nouvelle commune.

 

Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre le PLR ? Pour vous, que représente le PLR ?

On ne peut pas toujours être d’accord sur tous les points et le programme d’un parti politique. Mais pour moi et les valeurs qui sont les miennes, j’ai trouvé dans le PLR des éléments moteurs qui me permettent de me reconnaitre.

J’évoquerai un Etat fort, qui peut notamment aider les plus faibles sans cependant être un pis-aller systématique.

La responsabilité individuelle, valeur qui tente de disparaître pour devenir un recours au « j’ai droit » en oubliant la notion du devoir.

Une reconnaissance de la famille est aussi pour moi une valeur forte avec tout ce qui peut être développé autour de manière à faciliter les interactions vie familiale – vie professionnelle – vie associative.

Un soutien à l’économie efficace est aussi une valeur importante qui est au centre de mes préoccupations tant dans les domaines de l’innovation que dans des domaines plus traditionnels souvent indispensable à nos besoins de base.

Une sécurité pour toutes et tous et la cinquième valeur qui m’anime.

 

Quels sont les domaines qui vous tiennent particulièrement à cœur ? Quels sont les trois défis qu’il faut absolument soulever ces prochaines années ?

Les domaines qui me tiennent à cœur sont notamment la sécurité publique, l’accueil de l’enfance et les liens sociaux.

Sur le plan de la sécurité, le défi consiste à permettre un redéploiement des forces sécuritaires sur la Riviera avec l’ASR en lien étroit avec l’édification de la future Maison de la Sécurité Publique Riviera. Je suis particulièrement bien placé pour cela et pour défendre notre nouvelle commune ayant été réélu comme Président de l’ASR pour la nouvelle législature.

Sur le plan de l’accueil de l’enfance, il y a lieu de consacrer rapidement un peu d’énergie afin de rétablir la confiance entre les acteurs locaux, pour développer de nouvelles places d’accueil.

Concernant les liens sociaux, le soutien intensif de nos sociétés locales, ainsi que la facilitation à la mise en place de nouvelles manifestations et/ou de nouvelles infrastructures sont des éléments qui devront être moteurs dès le début de la nouvelle législature.

 

Qu’est-ce qu’il faut pour que dans cinq ans on puisse dire que la fusion entre les deux communes est un succès ?

Le premier défi est sans aucun doute de tenter de convaincre la presque moitié de la population, qui a voté non, qu’elle a eu tort.

Le deuxième challenge est certainement de démontrer aux votants qui ont soutenu la fusion qu’ils ont eu raison de le faire.

Le troisième défi pour les nouvelles autorités sera de collaborer efficacement et de manière constructive avec les futurs élus qui étaient opposés à la fusion.

 

On entend souvent parler d’écologie, de climat et d’égalité des sexes. Quelle est votre sensibilité pour ces sujets ? Pensez-vous que le PLR a un rôle à jouer sur ces thématiques ?

  1. Je préfère parler de durabilité que d’écologie. Pour moi la durabilité est le savant mélange de l’économie, de l’écologie et du social. Aucun projet ne devrait voir le jour en ne prenant pas en compte l’entier de ces trois paramètres.
  2. Concernant le climat, il serait aberrant de jouer les autruches en argumentant des inepties. Il est très clair que nous devons faire quelque chose, rapidement et que les technologies seules ne pourront pas répondre à cette question. Mais c’est pour moi une partie intégrée aux aspects de durabilité ci-dessus. Imaginer que ce virage n’aura aucun coût est juste un leurre. Celles et ceux qui s’opposent à d’éventuelles taxes affectées, verront simplement la facture être dissoute dans leurs impôts.
  3. L’égalité des sexes ne devrait même pas être une question débattue. Elle est normale. J’ai eu et ai encore à cœur de mettre tout en ouvre dans les institutions auprès desquelles j’ai des responsabilités de m’assurer de cette équité.

Pour les trois points ci-dessus le PLR en tant que parti leader de l’économie et de centre-droite doit prendre ses responsabilités et mettre en place des concepts et projets qui vont dans ce sens. La vision parfois divergente au sein même d’une formation politique peut parfois être contrebalancée par des personnalités fortes qui amènent le changement.

 

On a vu une certaine lassitude lors des dernières élections et on constate une volonté de renouveau. Est-ce qu’on est trop vieux pour la politique après 40 ans ou deux, trois législatures ?

Tout est dans la motivation à créer les choses, à mener des projets à la réussite, mais surtout à entendre et écouter les attentes des citoyennes et citoyens de tout âge pour tenter (la chose n’est pas toujours simple) d’y répondre au mieux.

Il n’est bien entendu pas interdit d’être même un moteur de l’innovation et de nouveaux projets citoyens.

Après quatre législatures je serai évidement mal venu de dire qu’il y a des limites d’âges et/ou de durée de mandat...

Je crois par contre qu’un savant mélange de fortes expériences et de compétences politique alliées à une certaine jeunesse de fonction devrait être un bon cocktail de réussite.

De plus, on peut trouver des personnes de 30 ans « très vieilles dans leur tête » et des personnes de 60 ans avides d’apprendre et « d’être à jour ». La remise en question personnelle, qui n’est peut-être pas le fort de certains candidats, passe aussi par de la formation continue et un peu d’introspection…

 

Il y a beaucoup de négociation et de compromis dans la politique. Comment voyez-vous le dialogue et les relations avec les différents groupes d’intérêts ?

La négociation et le consensus sont les bases même de notre démocratie et ce à tous les échelons. Les positions dogmatiques inflexibles n’ont rien à faire dans la politique et spécialement la politique de proximité comme j’appelle celle que nous sommes amenés à faire.. Avec le recul, les compromis finissent toujours, même si ce sont souvent des demi-victoires, par satisfaire les citoyennes et citoyens. Et finalement c’est cela que nous devons chercher.

Les approches participatives sont sans aucun doute celles que nous devons privilégier. Cependant, celles et ceux qui participent doivent en premier lieu apprendre la frustration. On doit en effet admettre comme règle de base que ce ne sont pas nécessairement les idées que j’ai amenées qui vont être retenues. C’est aussi cela la démocratie participative.

 

Qu’est-ce qui vous qualifie ? Pourquoi la population devrait vous élire à la municipalité ?

Les citoyennes et citoyens ont sans aucun doute besoin de personnes dynamiques et passionnées, avec notamment une très bonne connaissance des politiques publiques, dotées d’une orientation « clients », qui connaissent les contraintes des administrations communales et la gestion de projets multi-facteurs, et qui peuvent faire preuve d’une grande sensibilité politique et humaine.

Je réponds à ces critères et suis prêt à m’engager pour développer des actions, en adéquation avec les missions souhaitées pour la commune de Blonay —Saint-Légier, et dans le respect de l’identité et des particularités de cette nouvelle collectivité.

 

Avez-vous une vision ou un rêve pour Blonay – Saint-Légier ?

Blonay  – Saint-Légier, comme grande commune périurbaine, doit pouvoir trouver une place de choix dans la Riviera, en conservant son esprit villageois, mais en affirmant la position politique qui va être la sienne.

 

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez dire à la population ?

Proposer ma candidature à la Municipalité c’est aussi un nouveau contrat de confiance que je propose à la population pour la prochaine législature. Les divers projets que j’ai pu mener, les nombreuses idées que j’ai pu apporter à ma Commune, les prises de position à différents niveaux qui ont permis de défendre les intérêts de Blonay et de St-Légier-La Chiésaz ou de la Région, sont autant d’éléments factuels qui démontrent le dynamisme et le sérieux que je mets dans cette fonction. La politique de proximité est au cœur de mes préoccupations tout comme le maintien de notre extraordinaire qualité de vie. Parlons-en !

Pour encore mieux me découvrir, un petit tour sur https://www.degex.ch