Si l’on résume, le canton semble bien se porter. Il parvient encore à amortir les dépenses grâce aux efforts consentis lors des 9 années de réductions de la dette. Il investit – ce qui est positif –, mais ces investissements vont encore augmenter, passant de CHF 600 mios aujourd’hui à environ CHF 800 mios par année dès 2018. Le social croît sans cesse, bloquant tous les autres départements et, in fine, la marge de manœuvre de l’État. Les comptes 2017 montreront notamment que le social va dé- passer la formation comme principale dépense du canton. La dette augmente. Le CHUV se révèle être une bombe à retardement. Enfin, les rentrées fiscales n’enregistrent pas de progression encourageante, hors éléments exceptionnels.
La politique du gouvernement à majorité de gauche montre donc clairement qu’elle sait additionner les « + », mais ne sait pas du tout envisager les « - ». Ce qui n’est encore perceptible pour la population aujourd’hui, se révèlera tout simplement douloureux dans plusieurs années. Lorsque manque de rigueur, augmentation endémique de certaines politiques, incapacité à prioriser les investissements seront additionnés à une diminution des rentrées fiscales et à une augmentation de la dette, il y a fort à craindre que la majorité de gauche n’aura pas le courage de procéder aux coupes nécessaires. Une majorité responsable de centre-droite semble la seule à même de redresser la barre et de ramener une politique plus sage de la gestion des finances publiques.
Le PLR remercie tous les contribuables vaudois à qui l’ont doit la bonne santé financière du canton. Ce d’autant plus que ces derniers n’ont pu, depuis de nombreuses années, voir leur effort fiscal allé- gé, notamment la classe moyenne. L’initiative des Jeunes libéraux-radicaux vaudois répond à cette nécessité de reconnaissance et reçoit d’ailleurs un bel accueil. Plus d’informations sur www.classemoyenne.ch.
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